De retour d’un week-end au Michigan plus que mémorable pour mon frère, mon père et moi. Nous partions vendredi soir pour un simple aller d’une durée de 13 h à East Lansing. 635 $ de billets, ce n’est rien pour deux jumeaux qui souhaitent voir leur équipe préférée s’affronter. Les Spartans de Michigan State et les Ducks d’Oregon. Il s’agissait du 6e affrontement en plus de 125 ans d’histoire. La meilleure défensive contre l’offensive la plus dangereuse au pays. En plus, un duel entre tops 10! (5) Michigan State et (7) Oregon. Ce match était celui le plus attendu au pays, car il était diffusé sur l’horaire principal de ABC à 20 h. Notamment, l’émission College GameDay du réseau ESPN était sur place le matin. Tout un show!
Finalement, c’est devant 76 512 partisans que (5) Michigan State remporte l’un des duels les plus attendus de la saison contre (7) Oregon par la marque de 31-28. Pour une rare fois, la météo du Québec était meilleure que celle du voisin du Sud. Autre que vous décrire le match, je vais vous raconter ce qui m’a le plus impressionné dans ce baptême du football américain.
L’ambiance d’un match de football universitaire
Quand on écoute le football de la NCAA à la télévision, l’ambiance de la foule est un aspect des plus marquants de ce sport. François et moi étions curieux de le vivre pour de vrai. Bref, nous n’avions pas été déçus. La foule se divisait en deux. La façade de droite et de gauche s’échangeait de leur plus fort des « ‘Go Green »’ et des « ‘Go White »’ l’un après l’autre. C’était assez intimidant pour les 500 quelques fans habillés en jaune et on n’est même pas à la place des joueurs d’Oregon. Que ce soit pour un 3e essai et 1 verge ou des 3e essais et 8 verges, la foule se lève toujours et fait presque trembler le stade. L’animateur n’avait guère besoin de demander à celle-ci de faire du bruit puisqu’elle le faisait toute seule. Ce n’est pas pareil dans la LCF.
Qui a dit Tail-gates?
Le matin vers 9 h, nous cherchions un stationnement près du Spartan Stadium, ils étaient tous bloqués. On se demandait pourquoi il y avait autant de superficies de stationnement et que l’on n’avait pas le droit de s’y garer. À 13 h, nous avions tous les trois compris. L’énorme stationnement était plein de tentes vertes. La chaleur des barbecues nous réchauffait puisqu’il faisait 12 degrés en milieu d’après-midi. Des dizaines d’autobus vertes qui appartenaient à des fans étaient lettrées en gros SPARTANS, de vrai maniaque! Tous les terrains du campus étaient encombrés par les tentes. Il ne fallait pas passer avec un gilet bleu et jaune, car on ne ressort pas vivant d’ici!
L’imposant Spartan Stadium
Nous étions éblouis quand on voit le domicile de l’Université de Michigan State sur une photo, mais d’y être en vrai, c’est autre chose! Nous étions situés dans la portion la plus haute du stade. À chaque étage que nous montions, j’étais impressionné. Comment peut-on construire un stade aussi énorme pour seulement 6-7 matchs par année? J’ai déjà visité le stade Percival-Molson et le stade olympique, mais c’est incomparable. Notamment, ce stade a une plus grande capacité que ces derniers et il se rempli à chaque match.
Rivalité Spartans vs Wolverines
On le sait tous, les Wolverines de l’Université du Michigan et les Spartans de l’Université de Michigan State ne s’aiment pas depuis longtemps. Arn Harbor et East Lansing sont séparés que par 49 miles. Nous étions allés diner au Buffalo Wilds Wings. La partie entre Michigan et Oregon State a débuté. Je peux vous dire que sa la gueuler dans le restaurant. Au moindre jeu négatif de leurs vieux rivaux, le public applaudissait chaleureusement. Je n’ose pas imaginer la réaction de East Lansing quand les Wolverines viennent y jouer.
En conclusion, je referai ce trip n’importe quand. Même si le prix des billets demeure exorbitant. Ça vaut bien la peine! Toute la ville de East Lansing vire au rythme des Spartans. Honnêtement, les fans finis du Canadiens de Montréal ne m’impressionnent pu.
