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10 trucs pour remporter votre pool de Fantasy Football

Avec l’approche des camps d’entraînement et des matchs pré-saison, certains vont débuter leur préparation en vue de la prochaine saison du Fantasy Football. Nous avons donc décidé de vous présenter les 10 trucs pour remporter votre pool de Fantasy Football.

Le phénomène du fantasy football a pris une telle ampleur dans les dernières années que même les grands réseaux de télévision en font des mises en jour durant les matchs. C’est la NFL qui est la grande gagnante avec la popularité de ce jeu bien simple, alors qu’elle a trouvé un moyen de rendre un banal affrontement (ex.Browns contre Jaguars) plus intéressant. Certains en ont même réussi à en faire une carrière (les Michael Fabiano et Matthew Berry de ce monde). Sans blague, il est maintenant possible d’être payé une bonne somme d’argent en étant un « analyste de fantasy football » ou un « éditeur de contenu fantasy football ». Une job de rêve si vous voulez mon avis. Mais bon, je ne suis pas ici pour vous parler de mes ambitions professionnelles, mais bien pour vous donner quelques trucs afin de vous préparer pour vos prochains pools à quelques mois du début de la saison.

  1. Laisser les émotions de côté

C’est probablement vrai pour n’importe quel type de pool, et c’est une règle fondamentale. Vous êtes partisan des Bengals, vous détestez les Steelers, mais Antonio Brown est encore disponible en deuxième ronde? Mettez vos sentiments de côté, et sautez sur l’occasion! En gros, il s’agit surtout de laisser tous ses préjugés de côté pour se concentrer sur la seule chose qui compte vraiment dans le fantasy football : la production. Ce n’est pas le moment de sélectionner son joueur préféré, ou celui qui est le plus talentueux, mais bien celui qui produira le plus.

  1. Préparez-vous avant le repêchage

Eh oui! Gagner un pool de football ça demande un peu de préparation. De toute façon, ce n’est pas comme s’il manquait de contenu pour se préparer. Le Fantasy Football est tellement populaire, qu’on retrouve facilement une vingtaine, voire une trentaine de sites internet qui lui est dédié, sans compter les nombreux magazines, podcasts et émissions de télévision. J’ai même vu une publicité sur un nouveau poste de télévision qui sera entièrement dédié au sujet! Bref, ce n’est pas les sources qui manquent. C’est facile, vous n’avez même plus besoin de réfléchir à vos choix, alors qu’on vous propose un paquet de listes et classements différents (dont celles de leblitznfl.com qui sortiront bientôt). En gros, prenez surtout le temps de vous informer sur les blessures, sur les joueurs qui arrivent dans un nouveau système (allô, DeMarco Murray), sur les nouveaux coordonnateurs offensifs et sur les suspensions. Et si jamais vous peinez à établir vos choix, dites-vous que l’information est disponible. N’oubliez pas que dans la plupart des cas, ces experts-là font ça de leur vie. Ceci étant dit…

  1. Faites attention aux experts (sauf ceux de leblitznfl.com bien sûr!)

J’appelle cette règle, la règle Cordarelle Patterson. Chaque année, les experts vous proposent des joueurs dont la production était minimale dans l’année précédente, mais qui pourraient surprendre lors de la prochaine saison (les fameux sleepers). En 2014, tous les experts fantasy vous disaient que Patterson allait exploser et qu’il était une vedette en devenir. Adam Rank avait même dit qu’il avait repêché Patterson dans TOUTES ses ligues (les experts peuvent facilement faire une centaine de repêchages fantasy en une année). Eh bien, il les a probablement toutes perdues. Patterson fut un flop, et les experts ont eu l’air un peu fou. D’ailleurs, voici les sleepers que nous proposaient les experts sur nfl.com l’an dernier :

2015-fantasy-sleepers

C’est pourquoi il faut faire attention. Même les meilleurs se trompent, et parfois, on est mieux de se fier à sa voix intérieure. Les experts sont généralement fiables et de trouver quel joueur connaîtra une importante progression est un exercice assez complexe. Mais s’ils vous proposent de repêcher un botteur en cinquième ronde, écoutez votre voix intérieure (elle vous dira que c’est n’importe quoi).

  1. Regardez le genre d’offensive

C’est une règle de base quand vient le temps de comparer deux joueurs au profil semblable. Si l’on souhaite repêcher un receveur de passes, on évite les équipes orientées vers le jeu au sol (Vikings, Panthers, Bills, Rams). Par exemple, j’adore la recrue Laquan Treadwell (voir vidéo ci-dessous) chez les Vikings, mais les chances qu’il ait un impact dans une offensive qui a amassé 14 touchés par la passe la saison dernière sont faibles. À l’opposé, les Saints et Drew Brees se sont avérés une mine d’or pour des joueurs médiocres (Lance Moore, Willie Snead, Ben Watson). Je n’ai jamais été un grand partisan de Coby Fleener, mais les chances qu’il connaisse sa meilleure saison en carrière en 2016 sont élevées. De regarder les tendances des nouveaux entraîneurs-chefs ou des coordonnateurs offensifs peut aussi être important. Par exemple, Andy Reid a constamment vu ses porteurs de ballon connaître de bonnes saisons fantasy (Duce Staley, Brian Westbrook, LeSean McCoy, Jamaal Charles). Même quand Charles s’est blessé l’an dernier, Charcandrick West et Spencer Ware ont donné des résultats intéressants. Vous pouvez voir la liste des nouveaux entraîneurs ici.

https://www.youtube.com/watch?v=bauQfZ8OmLk

  1. Attention aux recrues

C’est normal, avec le repêchage tout frais dans notre esprit, on a souvent tendance à surévaluer les joueurs à leur première année. Pourtant, leur production varie plus qu’à n’importe quel autre moment dans leur carrière. Oui, Todd Gurley et Odell Beckham ont impressionné à leur année recrue, mais Melvin Gordon et Nelson Agholor eux? La seule exception à cette règle fut la cuvée des receveurs de passes en 2014 (celle de Beckham), qui fut franchement impressionnante. Mais c’était justement une exception, et non la règle. Les joueurs explosent souvent à leur deuxième année, et vaut mieux prendre un vétéran qui a déjà fait ses preuves qu’un joueur qui a impressionné au niveau collégial (par exemple, vaut mieux prendre John Brown que Will Fuller ou Josh Doctson). De plus, rares sont les recrues qui auront un impact dès les premières semaines. Elles seront ainsi souvent disponibles au ballotage, comme l’était David Johnson lorsqu’il fut nommé partant à la treizième semaine l’an dernier. Est-ce que vous auriez pu être avant-gardiste et repêcher Johnson avant qu’il n’explose? Oui certainement. Mais vous auriez également pu repêcher Cameron Artys-Paine ou Tevin Coleman, et passer pour un fou.

  1. Joueurs fragiles à éviter

Rien n’est plus frustrant que de repêcher un joueur talentueux, pour le voir terminer sa saison trois jours plus tard à cause d’une blessure. C’est pourquoi il est important d’éviter les joueurs fragiles lors de vos premiers choix. Moi aussi j’aime Arian Foster et Alshon Jeffery, mais vous êtes pratiquement certain qu’ils s’absenteront à un moment durant la saison. Le risque en vaut la peine lorsque ces joueurs glissent au repêchage, mais pas avant. De plus, suivez attentivement le déroulement des camps d’entrainement. Une blessure durant le camp, ou bien dans les matchs présaisons peut très bien ralentir un joueur pour le reste de la saison.

  1. Porteurs de ballon surutilisé à se méfier

Cette règle est un peu en lien avec la précédente. Les porteurs de ballon ayant subi une charge importante l’année précédente vont souvent se blesser l’année suivante, ou simplement voir leur production réduire. Depuis 2012, à l’exception de Marshawn Lynch, chaque porteur de ballon qui a accumulé 300 courses et plus, a vu sa production considérablement diminuée l’année suivante :

DeMarco Murray (392 courses en 2014) 2014-2015 : De 1845 verges à 702
LeSean McCoy (312) 2014-2015 : De 1319 verges à 895
LeSean McCoy (314) 2013-2014 : De 1607 verges à 1319
Adrian Peterson (348) 2012-2013 : De 2097 verges à 1266
Arian Foster (351) 2012-2013 : De 1424 verges à 542 (et de 15 à 1 touché!)
Alfred Morris (335) 2012-2013 : De 1613 verges à 1275
Doug Martin (319) 2012-2013 : De 1454 verges à 456
Maurice Jones-Drew (343) 2011-2012 : De 1606 verges à 414
Michael Turner (301) 2011-2012 : De 1340 verges à 800

Marshawn Lynch (301) 2013-2014 : De 1257 verges à 1306 (mais 417 en 2015!)

Certains sont restés de bons contributeurs, comme McCoy en 2014, ou Peterson en 2013, mais la plupart ont déçu l’année suivante. Seul Adrian Peterson a couru plus de 300 fois en 2015 (327, pour être exact), donc, les attentes devraient être tempérées. Ça ne veut pas dire qu’il ne fera pas de points pour votre équipe, après tout, l’offensive des Vikings est centrée sur lui. Cependant, je ne serais pas surpris s’il manque quelques matchs, ou si sa charge de travail est réduite.

  1. Botteurs et défensives : à la fin

Ça nous est tous déjà arrivé. On mène par 11 points, David Akers fait quatre placements lors du match du lundi soir, et l’on perd un match qu’on aurait dû gagner. Cependant, les statistiques de botteur sont généralement imprévisibles et inconstantes, et de gaspiller un choix sur une position plus importante pourrait vous coûter cher à la fin de la saison. Pour ce qui est des défensives, il est plus efficace d’y aller selon les confrontations. Par exemple, à la place de repêcher la défensive des Broncos, vous pourriez repêcher celle qui affronte les Browns lors de la première semaine, et l’échanger lors des semaines suivantes contre chaque équipe qui les affronteront! De cette façon, vous pouvez prendre plus de risque au repêchage sur des joueurs ayant un fort potentiel (Dorial Green-Beckham ou Michael Thomas par exemple) et utiliser votre dernière sélection sur une défensive avec une bonne confrontation dès le début.

  1. Redoutez l’optimisme d’avant-saison

Vous vous rappelez l’an dernier quand Todd Bowles a comparé Ameer Abdullah à Barry Sanders? C’est le genre de nouvelle qui ressort souvent pendant les camps d’entrainement. Abdullah avait fait une superbe course dans le premier match présaison, et on le comparait déjà à l’un des plus grands à sa position. Même son coéquipier Zach Zenner faisait parler de lui. Kenbrell Thompkins, Stephen Hill, Zach Sudfeld, Justin Hunter, Josh Robinson, Davante Adams, Tyler Wilson, sont tous des joueurs qui ont reçu des éloges avant la saison, soit pendant les OTA (les fameux mini-camps du mois de juin), soit pendant le camp d’entrainement. Ce sont peut-être des cas extrêmes, mais ce ne sont pas des cas uniques. Lorsque vous faites votre repêchage au mois de juin, juillet ou début-août, prendre l’un de ces joueurs est un peu moins farfelu qu’il le semble. À ce moment, rappelez-vous encore une fois qu’un joueur qui a fait ses preuves sera toujours plus payant qu’un joueur ayant été nommé le joueur le plus utile de la saison morte.

  1. Amusez-vous!

S’il vous plait, ne gaspillez pas une amitié à propos d’une transaction louche. Même si vous y investissez une petite somme d’argent, le fantasy football reste un jeu, et les équipes de la NFL n’ont pas pour mandat de vous faire remporter votre saison. Vous aviez besoin d’un point pour gagner le championnat, et A.J. Green n’a pas amassé une seule verge lors du match du lundi soir (c’est vraiment arrivé dans ma ligue)? Vaut mieux en rire que d’en pleurer. J’écoutais un podcast récemment qui disait que les joueurs de la NFL se faisaient reprocher leurs statistiques fantasy plus que n’importe quoi d’autre! Un peu ridicule n’est-ce pas? Après tout, ce sont ces joueurs qui se font frapper, blesser, terrasser et écraser pour notre plaisir. La moindre des choses serait de les laisser tranquilles avec votre pool. Enfin, pour rendre votre pool plus intéressant, rendez-le plus interactif avec les autres participants, que ce soit en vous créant une page Facebook, en étant actif sur le marché des transactions, ou en étant un peu baveux sur le mur de commentaire.

Écrit Par

Collaborateur à leblitznfl.com - présente l'état des forces dans la NFL

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